Lettres du pays de la mort

Nous sommes tous les artisans du mensonge. Nous racontons mal ou faussement ce que nous avons vu. […] Ce que nous fixons, à l’instant même se déforme en entrant dans le monde rigide des mots. […]

Mais si nous nous taisons, d’autres viendront qui dénatureront les faits bien plus que nous ne pourrions le faire. Ils s’en empareront. Ils s’en serviront. Ce seront des armes dangereuses dans leurs mains. Ils nous dépeindront la guerre sous des couleurs rutilantes. […] Par des images colorées, des phrases, des mots sonores, ils nous décriront notre époque sous un jour tel que nous voudrions y revivre. […] Ils arriveront à nous faire regretter même nos misères.

La boue des Flandres / Max Deauville

 

Quatre artistes portent la voix des hommes et des femmes qui se sont perdus dans la grande tempête de la guerre 14-18. Dans un va et vient entre journaux intimes et lettres d’un soldat, des coups de gueules, des moments d’espoir et de désespoir… pour dire l’atrocité de cette guerre dans un langage simple, direct, percutant. Mêlés de chants, de monologues, portés par une musique et une création lumière hors du commun, quatre artistes parlent pour que l’histoire ne se répète plus.

Version à partir de 12 ans

Version jeune public à partir de 8 ans

 

De et par

Christine Andrien, Marie-Noëlle Baquet

Magali Mineur et Corinne Pire

Accompagnement scénique

Alice Martinache

Musique

Michel Rorive

Création Lumières

Frédéric Niçaise

Création, production et diffusion

La Maison du conte de Bruxelles

+ 32 (0) 2 736 69 50 - info@maisonducontebxl.be

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